ARGAN.- Ah ! www.ecole-artefact.com Le silence est le langage Dans les choses grandes et belles POLICHINELLE fait semblant de tirer un coup de pistolet. TOINETTE.- Quand un maître ne songe pas à ce qu’il fait, une servante bien sensée est en droit de le redresser. • Juste la fin du monde, partie II scène 1 : analyse Alliances were forged between powerful families through arranged marriages of daughters. Toute reproduction…. Saisissons l’insolent qui nous répond ainsi. DEVOIR SUR LA SCENE D’EXPOSITION
Le Malade imaginaire, hymne à la rationalité ? Ce qu’Apollon sur sa lyre> Point de mots assez grands pour en tracer l’image ; Monsieur Purgon ne vous a pas ordonné de mettre quatre francs. Holà, Toinette. BÉLINE.- Ne me parlez point de bien, je vous prie. Trente sols un lavement, je suis votre serviteur [7] Je suis votre serviteur : je vous quitte, je ne suis pas de votre avis. Avant que de chanter, il faut que je prélude un peu, et joue quelque pièce, afin de mieux prendre mon ton. sur votre corps ; ils ont en vous une bonne vache à lait ; et je voudrais bien leur demander quel mal vous avez, pour vous faire tant de remèdes. mon ami, ne parlons point de cela, je vous prie, je ne saurais souffrir cette pensée ; et le seul mot de testament me fait tressaillir de douleur. s’enfermant dans son obsession. De tels mouvements de dialogue, faciles à "placer" dans une situation conflictuelle, étaient repris sans doute de génération en génération, chaque acteur y apportant sa touche personnelle. Voici une analyse linéaire de l’acte I scène 5 du Malade imaginaire de Molière.La scène est étudiée en intégralité. ANGÉLIQUE.- Ah ! TOINETTE.- On dira que vous ne songez pas à ce que vous dites. Le foudre menaçant qui perce avec fureur Hé, que voulez-vous faire ? ANGÉLIQUE.- C’est, mon père, que je connais que vous avez parlé d’une personne, et que j’ai entendu une autre. mamour, vous la croyez ; c’est une scélérate. Consacrez d’autres soins à sa pleine victoire, Trois et deux font cinq. tous les ingrédients d'une comédie
Allons, qu’on m’ôte tout ceci, il n’y a personne ; j’ai beau dire, on me laisse toujours seul ; il n’y a pas moyen de les arrêter ici. SOUS LA DIRECTION DE MICHEL LAURIN
Voilà pour me faire mourir. ARGAN.- Elle a contrecarré une heure durant les choses que je veux faire. FLORE, PAN, CLIMÈNE, DAPHNÉ, TIRCIS, DORILAS, DEUX ZÉPHIRS, TROUPE DE BERGÈRES ET DE BERGERS. Ils n’entendent point, et ma sonnette ne fait pas assez de bruit. Molière a pu ainsi insérer un mouvement préconçu et rodé de longue date. On n’est pas sage quand on veut, et les vieilles cervelles se démontent comme les jeunes. POLICHINELLE, feignant d’être bien hardi. ARGAN.- Qu’on ait soin de me tenir un bouillon prêt, pour l’autre que je dois tantôt prendre. Plongez-vous dans l’analyse de la scène 10 de l’acte III du Malade imaginaire de Molière pour approfondir votre compréhension de l’œuvre ! Étape 4
TOINETTE.- Une petite larme, ou deux, des bras jetés au cou, un "mon petit papa mignon", prononcé tendrement, sera assez pour vous toucher. Credet’a me bourgeois abusé par des imposteurs :
Les Bergers et Bergères de son côté, font encore la même chose. -------------------------------------------------
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Les archers se rapprochent, et ayant entendu ce qu’il disait, ils le saisissent au collet. 195
ARGAN.- Approchez, Monsieur de Bonnefoy, approchez. ; et vous savez qu’il faut maintenant de grandes précautions pour les gens que l’on prend. (Dictionnaire de Furetière, 1690). ARGAN.- Ma raison est, que me voyant infirme, et malade comme je suis, je veux me faire un gendre, et des alliés médecins, afin de m’appuyer de bons secours contre ma maladie, d’avoir dans ma famille les sources des remèdes qui me sont nécessaires, et d’être à même [21] Etre à même : être à portée. LE NOTAIRE.- Comment vous pouvez faire ? Il est interrompu d’abord par des violons, contre lesquels il se met en colère, et ensuite par le guet composé de musiciens et de danseurs. Ch’al cuor mi fate ; Mettons celui-ci derrière votre dos, et cet autre-là pour soutenir votre tête. quelques réponses, quelques commentaires
ARGAN.- Mamie, vous êtes toute ma consolation. d’un volet. FLORE, PAN, CLIMÈNE, DAPHNÉ, TIRCIS, DORILAS, DEUX ZÉPHIRS, TROUPE DE BERGÈRES ET DE BERGERS FLORE Quittez, quittez vos troupeaux, Venez Bergers, venez Bergères, Accourez, accourez sous ces tendres ormeaux ; Je viens vous annoncer des nouvelles bien chères, Et réjouir tous ces hameaux. Étape 1
TOINETTE.- Je n’ai personne à employer à cet office, que le vieux usurier Polichinelle, mon amant, et il m’en coûtera pour cela quelques paroles de douceur, que je veux bien dépenser pour vous. Mais il n’y a point à raisonner là-dessus : tu le veux, amour : il faut être fou comme beaucoup d’autres. ARGAN.- Mamour, cette coquine-là me fera mourir. Extraits étudiés. Est-ce qu’il ne te l’a pas dit ? professeur de Lettres
Ce n’est qu’un mot, un mot, un seul mot que je veux. [20] Sans doute : assurément, sans aucun doute. qu’elle est belle ! Chienne, coquine, drelin, drelin, drelin ; j’enrage. Le théâtre change et représente encore une chambre. Ne m’abandonne point, je te prie, dans l’extrémité où je suis. CLIMÈNE ET DAPHNÉ, en leur donnant la main.
Almen pensate ARGAN, seul dans sa chambre assis, une table devant lui, compte des parties [4] Parties : note, mémoire détaillé. Bon, dix et quinze sols. ; il fait parlant à lui-même les dialogues suivants.- Trois et deux font cinq, et cinq font dix, et dix font vingt. LE NOTAIRE.- Ces larmes sont hors de saison, et les choses n’en sont point encore là. Donnez-nous doucement six pistoles pour boire ; TOINETTE.- Il faut qu’il ait tué bien des gens, pour s’être fait si riche. Voilà de sottes gens d’avoir peur de moi, qui ai peur des autres. Au défaut de six pistoles, Dix, quinze, seize et dix-sept sols, six deniers. 1. Quelle est votre raison, s’il vous plaît, pour un tel mariage ? Correction d’épreuves : Christine Langevin Le malade imaginaire by Molière (2013-11-01) Ma se voi dite di no Le malade imaginaire [moliere] on Amazon.com. Joignons tous dans ces bois Mais votre fille doit épouser un mari pour elle ; et n’étant point malade, il n’est pas nécessaire de lui donner un médecin. On vous demande en mariage. Complément pédagogique Ce jour nous y convie, Les Archers danseurs lui donnent des croquignoles en cadence. Formons entre nous Que vante l’histoire passée ARGAN.- Mamie, vous me fendez le cœur. [6] Nous ajoutons les guillemets dans tout ce passage. BÉLINE.- Non, non, je ne veux point de tout cela. ARGAN.- Ils sont, mamie, l’un de quatre mille francs, et l’autre de six. Étape 8
[Commentaire] Le Malade Imaginaire , Acte I Scène 1, Politique de confidentialité - Californie (USA). Puis-je espérer qu’un jour tu me rendras heureux ? Taisez-vous, vous dis-je. ANGÉLIQUE.- Eh, mon père, ne vous faites point malade. Argan parlait de Thomas Diafoirus tandis qu’Angélique elle parlait de Cléante. 1- Le texte de théâtre, un texte particulier. ARGAN.- Oui. Carogne, à tous les diables. ARGAN.- Si tu ne me l’arrêtes, je te donnerai ma malédiction. Il n’y a rien de plus drôle pour les jeunes filles. (Il sonne une sonnette pour faire venir ses gens.) ¤
Mon lavement d’aujourd’hui a-t-il bien opéré ? Ce qu’on fait pour LOUIS, on ne le perd jamais. Vous osez nous faire peur ? Notte e dì v’amo e v’adoro, Les didascalies initiales concernent la distribution des rôles et donnent des renseignements sur le lieu, le décor, la situation ou les relations familiales ou sociales entre les personnages. elle m’a mis tout hors de moi ; et il faudra plus de huit médecines, et de douze lavements, pour réparer tout ceci.
Ne laissez pas tous deux de recevoir le prix. je n’en puis plus. Écoutez, Toinette, si vous fâchez jamais mon mari, je vous mettrai dehors. ARGAN.- Votre coquine de Toinette est devenue plus insolente que jamais. Languirai-je toujours dans ma peine mortelle ? au bruit qu’ils entendent et demandent : Qui diable est-ce là ? ARGAN, malade imaginaire. TOINETTE.- Mon Dieu je vous connais, vous êtes bon naturellement.
C’est monter vers les cieux sur des ailes de cire, mamie, que je vous suis obligé de tous les soins que vous prenez de moi. Par ses vastes exploits son bras voit tout soumis, Tout comme si je ne sonnais point. . Pour une dragonne, franche dragonne ; une diablesse qui te rembarre, et se moque de tout ce que tu peux lui dire. ARGAN.- On dira ce qu’on voudra, mais je vous dis que je veux qu’elle exécute la parole que j’ai donnée. Home; About Us; Services; Referrals; Contact Ne prétendez pas le finir, Ignorants médecins, vous ne sauriez le faire,Votre plus haut savoir n’est que pure chimère. Hélas ! Vous ne vous tairez pas ? LE NOTAIRE.- La coutume y résiste. Cependant lorsqu' Argan mentionne ses biens et son argent, Béline semble plus intéressée par le montant des pièces d’or et des billets cachés dans l'alcôve. [17] Et vous avez des soins là-dessus... : et vous avez à ce sujet un empressement qu’il est difficile de devancer. SOUS LA DIRECTION DE MICHEL LAURIN TOINETTE.- Non, je ne consentirai jamais à ce mariage. Histoire des arts : P. CORNEILLE, Polyeucte, mise en scène de J. Lavelli, 1987
Le Malade Imaginaire
Constanza ne fede ; Étape 5
, Sous la direction de Michel Laurin Drelin, drelin, drelin. Le malade imaginaire by Molière (2013-11-01) on Amazon.com. Il quitte les armes, (Dictionnaire de Furetière, 1690). combien dites-vous qu’il y a dans votre alcôve ? principal paradoxal : un malade en bonne
ARGAN se jette dans sa chaise, étant las de courir après elle.- Ah ! Trembler le plus ferme cœur : TOINETTE se sauve de lui.- Il est de mon devoir de m’opposer aux choses qui vous peuvent déshonorer. TOINETTE.- De ne point songer à ce mariage-là. Un et deux, trois et quatre, cinq et six, sept et huit, neuf et dix, onze et douze, et treize, et quatorze et quinze. d’apothicaire avec des jetons [5] Jetons : on se servait habituellement, pour calculer une somme importante, de jetons de différentes valeurs : six deniers, un sou, cinq sous, dix sous, une livre ou vingt sous, cinq livres, dix livres, vingt livres.
Ces remèdes peu sûrs, dont le simple vulgaireCroit que vous connaissez l’admirable vertu, Pour les maux que je sens n’ont rien de salutaire,Et tout votre caquet ne peut être reçu Que d’un MALADE IMAGINAIRE. trois actes. Fait d’épouvante et d’horreur TOINETTE.- Moi ? Soit, puisque le bâton est pour vous plus charmant, La présentation de Th Le Malade imaginaire
MONSIEUR BONNEFOY, notaire. Il est le fils de Jean Poquelin, un riche marchand de tapissier établi à Paris. Adieu, Seigneur, adieu, Seigneur Polichinelle. si je suis malade, impudente ? TOINETTE, toujours pour l’interrompre.- Ha ! [10] Potion anodine : potion propre à calmer les douleurs. Ce que LOUIS est à nos yeux. Breve l’affanno, Le malade imaginaire Ambra Bianchi Des informationssur Molière le auteur -née le 15 janvier 1622 à Paris - Molière (Jean-Baptiste Poquelin) Works le résumé la pièce Acte 1 Acte I Acte 2 Acte 3 Review ma recension personelle Opinion Peuvent-ils animer un cœur ? Il n’y a rien parfois qui soit si touchant qu’un amant qui vient chanter ses doléances aux gonds et aux verrous de la porte de sa maîtresse.
Çà, donnez-moi son manteau fourré, et des oreillers, que je l’accommode dans sa chaise. Ah ! I – Biographie de Molière
J. RACINE, Phèdre, I, 3, 1677
Alle ferite TOINETTE, lui mettant rudement un oreiller sur la tête, et puis fuyant.- Et celui-ci pour vous garder du serein. TOINETTE.- En tout cas vous en serez bientôt éclaircie ; et la résolution où il vous écrivit hier, qu’il était de vous faire demander en mariage, est une prompte voie à vous faire connaître s’il vous dit vrai, ou non : c’en sera là la bonne preuve. Les deux Zéphirs dansent avec deux couronnes de fleurs à la main, qu’ils viennent donner ensuite aux deux Bergers. Votre plus haut savoir n’est que pure chimère,Vains et peu sages , etc. Cerco un si per mio ristoro. Mais, Monsieur, mettez la main à la conscience. Molière est un des plus grands dramaturges comiques du XVII éme siècle. Image : J. RACINE, Britannicus, mise en scène de B. Jaques-Wajeman, 2004
Vos louanges n’ont rien qui flatte ses désirs, Ah quelle douce nouvelle ! ⁄
Donnez-moi mon bâton. Molière décida de le transporter des Fourberies dans Le Malade imaginaire, en puisant sans doute dans le vaste fonds commun de la tradition théâtrale orale de la farce ou de la Commedia dell’Arte. Il ramène en ces lieux les plaisirs et l’amour, TOINETTE, pour l’interrompre et l’empêcher de crier, se plaint toujours, en disant.- Ha ! Tous les bergers et bergères expriment par des danses les transports de leur joie. Trois et deux font cinq, et cinq font dix, et dix font vingt… La voici, silence, silence ! Tu vois, Toinette, les desseins violents que l’on fait sur lui. TOINETTE, servante. ARGAN.- Pour tâcher de reconnaître l’amour que vous me portez, je veux, mon cœur, comme je vous ai dit, faire mon testament. Après les glorieuses fatigues, et les exploits victorieux de notre auguste monarque ; il est bien juste que tous ceux qui se mêlent d’éc, Il existe un autre prologue allégé, car, après que Lully a obtenu du roi une ordonnance défendant aux, seul dans sa chambre assis, une table devant lui, compte des, il fait parlant à lui-même les dialogues suivants.-. ARGAN.- Vous savez, mon cœur, ce qui en est. Mettez, mettez trois livres, s’il vous plaît. Usage Attribution-NonCommercial 4.0 International Topics livre audio gratuit. Ce sont gens de difficultés, et qui sont ignorants des détours de la conscience. Découvrir le genre de la comédie-ballet, son contexte culturel et politique et
Ah ! Nous ajoutons les guillemets dans tout ce passage. Molière décida de le transporter des Fourberies dans Le Malade imaginaire, en puisant sans doute dans le vaste fonds commun de la tradition théâtrale orale de la farce ou de la Commedia dell’Arte. Fallaci sospiri, "Plus, du vingt-quatrième, un petit clystère insinuatif, préparatif, et rémollient, pour amollir, humecter, et rafraîchir les entrailles de Monsieur [6] Nous ajoutons les guillemets dans tout ce passage.
ANGÉLIQUE.- C’est à moi, mon père, de suivre aveuglément toutes vos volontés. Ô amour, amour, amour, amour ! Ah ! Par un brillant amas de belles vérités Collection Technical Notes: Phonograph record is a Selmer disc, … Les Bergers et Bergères du côté de Tircis, dansent autour de lui sur une ritournelle, pour exprimer leurs applaudissements. ANGÉLIQUE.- Ne trouves-tu pas que cette action d’embrasser ma défense sans me connaître, est tout à fait d’un honnête homme ? Luc Bouvier Plongez-vous dans l’analyse de la scène 10 de l’acte III du Malade imaginaire de Molière pour approfondir votre compréhension de l’œuvre !. En prison vite, en prison. Ah, Messieurs, ma pauvre tête n’en peut plus, et vous venez de me la rendre comme une pomme cuite. ARGAN.- Et qui sera reçu médecin dans trois jours. Les Femmes savantes, v. 456). Des présents de mon empire Non, non, non, point de raison. Vous n’aurez pas ce cœur-là. Nous corrigeons. Enfer…. Zerbino misero, [16] Le texte porte : Regardez-moi.
BÉRALDE, frère d’Argan. Languages: French. Argan, le malade imaginaire .............................…. Trois et deux font cinq, et cinq font dix, et dix font vingt. Acte I
Allons, préparez-vous, récente avec séné levantin, et autres, suivant l’ordonnance de Monsieur Purgon, pour expulser et évacuer la bile de Monsieur, quatre livres." LE NOTAIRE.- Elle m’a, Monsieur, expliqué vos intentions, et le dessein où vous êtes pour elle ; et j’ai à vous dire là-dessus, que vous ne sauriez rien donner à votre femme par votre testament. 192
LE MALADE Voici de quoi accompagner ma voix. Les Femmes savantes, v. 456). Quei sguardi languidi Bien que pour étaler ses vertus immortelles Zerbinetti, ch’ogn’hor con finti sguardi, Laissez-moi me plaindre à mon aise des cruautés de mon inexorable.
Deh Almen fingete Hélas ! Les grimaces d’amour ressemblent fort à la vérité ; et j’ai vu de grands comédiens là-dessus. Il suffit d’avoir entrepris. ANGÉLIQUE.- Mais, ma pauvre Toinette, crois-tu qu’il m’aime autant qu’il me le dit ?
mon ami, quand on aime bien un mari, on n’est guère en état de songer à tout cela. Contre l’effort soudain de ses flots écumeux "Plus du vingt-huitième, une prise de petit-lait clarifié, et dulcoré, pour adoucir, lénifier, tempérer, et rafraîchir le sang de Monsieur, vingt sols." Pauvre Polichinelle, quelle diable de fantaisie t’es-tu allé mettre dans la cervelle ? 194
COLLECTION ANGÉLIQUE.- Puisque votre consentement m’autorise à vous pouvoir ouvrir mon cœur, je ne feindrai point de vous dire [19] Je ne feindrai point de vous dire : je n’hésiterai point à vous dire. Laissez-moi faire, j’emploierai toute chose pour vous servir ; mais pour vous servir avec plus d’effet, je veux changer de batterie, couvrir le zèle que j’ai pour vous, et feindre d’entrer dans les sentiments de votre père, et de votre belle-mère. Qu’on me fasse venir ma fille Angélique, j’ai à lui dire quelque chose. Ah ! Il compte ce qu’il doit payer à son pharmacien. Faquin, maraud, pendard, impudent, téméraire, Comment puis-je faire, s’il vous plaît, pour lui donner mon bien, et en frustrer mes enfants ? que d’un doux succès notre audace est suivie. . Selon le Petit…. Guide de lecture du Malade imaginaire
Constanza ne fede ; ANGÉLIQUE.- Et qu’il fit tout cela de la meilleure grâce du monde ? Monsieur Fleurant, dix sols. Ah ! Se non dormite, Après cent combats, des consultations, et des ordonnances. Monsieur Fleurant, tout doux, s’il vous plaît, si vous en usez comme cela, on ne voudra plus être malade, contentez-vous de quatre francs ; vingt et quarante sols. Genre Comédie-ballet (théâtre avec chants et danses avant et après chaque acte). 30/09/04 14:51 Page 6 La pièce Acte I Le Malade imaginaire Scène 1 ARGAN (1673) Argan parle seul, dans sa chambre, assis devant une table. BÉLINE.- Tous les biens du monde, mon ami, ne me sont rien, au prix de vous. *FREE* shipping on qualifying offers. (Argan se lève de sa chaise.) Ah, ah, ah. Mamour, conduisez-moi, je vous prie. De vos flûtes bocagères Je viens voir si je ne pourrai point adoucir ma tigresse par une sérénade. Choisissez donc sans façon ANGÉLIQUE, la regardant d’un œil languissant, lui dit confidemment.- Toinette. Qu’elle est grande ! Collection Descriptive Notes “Sociétaire de la Comédie Française” performs the first scene of the play. ARGAN.- Taisez-vous, ignorante, ce n’est pas à vous à contrôler les ordonnances de la médecine. Analyse du "Malade imaginaire": Analyse de la comédie de Molière: Lauzanne, Gloria: Amazon.com.au: Books Je ne sais pas ce que vous me voulez dire, et je ne songe qu’à complaire à Monsieur en toutes choses. ARGAN.- Ma femme, votre belle-mère, avait envie que je vous fisse religieuse, et votre petite sœur Louison aussi, et de tout temps elle a été aheurtée [18] Et de tout temps elle a été aheurtée à cela : et elle n’a pas voulu en démordre. double, rhubarbe, miel rosat, et autres, suivant l’ordonnance, pour balayer, laver, et nettoyer le bas-ventre de Monsieur, trente sols ;" avec votre permission, dix sols. TOINETTE.- En vérité je vous sais bon gré de cela, et voilà l’action la plus sage que vous ayez faite de votre vie.
BÉLINE.- Qu’est-ce que c’est donc qu’il y a, mon petit fils ? ANGÉLIQUE.- Je t’avoue, que je ne saurais me lasser de te parler de lui, et que mon cœur profite avec chaleur de tous les moments de s’ouvrir à toi. Plan, plan, plan. Une vieille se présente à la fenêtre, et répond au seignor Polichinelle en se moquant de lui. S’il vient faute de vous, mon fils, je ne veux plus rester au monde. ANGÉLIQUE.- Sans doute [20] Sans doute : assurément, sans aucun doute. Fra la speranza Ah, ah, ah, ah, comme je leur ai donné l’épouvante. Si je n’avais tranché du grand seigneur, et n’avais fait le brave, ils n’auraient pas manqué de me happer. TOINETTE, en entrant dans la chambre.- On y va. TOINETTE, faisant semblant de s’être cogné la tête.- Diantre soit fait de votre impatience, vous pressez si fort les personnes, que je me suis donné un grand coup de la tête contre la carne [13] La carne : "l’angle extérieur d’une pierre, d’une table" (Dictionnaire de l’Académie 1694). Elle vous dira qu’elle n’a que faire de Monsieur Diafoirus, ni de son fils Thomas Diafoirus, ni de tous les Diafoirus du monde. Cégep de Sainte-Foy
ANGÉLIQUE.- Dis-moi un peu, ne trouves-tu pas comme moi, quelque chose du Ciel, quelque effet du destin, dans l’aventure inopinée de notre connaissance ? ARGAN, avec emportement.- Je ne suis point bon, et je suis méchant quand je veux. Ah traître, ah fripon, c’est donc vous, Laissez, laissez, Bergers, ce dessein téméraire, "LOUIS est le plus grand des rois. CLÉANTE, amant d’Angélique. hélas ! [i] Fidèle : honnête (cf. À ce que je puis voir, ma fille, je n’ai que faire de vous demander si vous voulez bien vous marier. ANGÉLIQUE.- Ai-je tort de m’abandonner à ces douces impressions ? Ah quelle douce nouvelle ! Je vous en prie. Toinette. 17 septembre 2014
Venez bergers, venez Bergères, TOINETTE.- Ce Monsieur Fleurant-là, et ce Monsieur Purgon s’égayent bien [15] S’égayent bien : se donne bien du bon temps. les problématiques qui lui sont propres.
Une ample victoire :
TOINETTE.- Mon Dieu tout doux, vous allez d’abord aux invectives. Ne songeons qu’à ses plaisirs. © 2008, 2002 Groupe Beauchemin, Éditeur Ltée TOINETTE.- Oui. Molière a pu ainsi insérer un mouvement préconçu et rodé de longue date. BÉLINE.- Hélas ! "Plus dudit jour, un bon clystère détersif, composé avec catholicon [8] Catholicon : mélange de séné et de rhubarbe que l’on considérait comme un remède universel, et que l’on faisait simple ou double. 3
Trois et deux font cinq, et cinq font dix, et dix font vingt. Et comptez bien les coups. TOINETTE.- Et moi, je lui défends absolument d’en faire rien. Étape 2
Étape 3
ANGÉLIQUE.- Tâche, je t’en conjure, de faire donner avis à Cléante du mariage qu’on a conclu. ARGAN.- Comment, coquine, si je suis malade ?
Cerco un sì per mio ristoro, CLIMÈNE ET DAPHNÉ Berger, laissons là tes feux, Voilà Flore qui nous appelle. F Page 1 COLLECTION PARCOURS D’UNE ŒUVRE Dans la scène précédente, Toinette a joué le faux médecin et de cette manière a réussi à faire douter Argan quant aux pratiques de la médecine celui-ci trouvant déraisonnable de … EURIPIDE, Les Troyennes, 415 av. Si tu seras sensible à mon ardeur fidèle ? SOMMAIRE
Qu’est-ce ? Elle m’a dit cent insolences. Di fede vi pregiate, ARGAN, en colère, court après elle autour de sa chaise, son bâton à la main.- Viens, viens, que je t’apprenne à parler. Et nous sommes humains plus qu’on ne saurait croire, Drelin, drelin, drelin, point d’affaire. Vous voilà je ne sais comment. Paix là, taisez-vous, violons. Michel Dobransky
Corpus
[22] Ici commence tout un mouvement de dialogue (jusqu’à la réplique d’Argan : "Je ne suis point bon, et je suis méchant quand je veux") qui figurait d’abord, à quelques variantes près, dans Les Fourberies de Scapin (I, 4). Prenez un siège, s’il vous plaît. Quittez, quittez vos troupeaux, Venez bergers, venez Bergères, Accourez, accourez sous ces tendres ormeaux. Bon, dix sols. Séquence élaborée par Mme Cécile Flory pour ses élèves de seconde du
Comment donc mon ami ? Cette nouvelle d’importance. Au soin de ses plaisirs donnons-nous désormais. Vel giuro a fè. Vous pouvez aussi, pendant que vous êtes en vie, mettre entre ses mains de l’argent comptant, ou des billets que vous pourrez avoir, payables au porteur.
Adieu, Seigneur, adieu, Seigneur Polichinelle. Mettons celui-ci pour vous appuyer, et celui-là de l’autre côté. Des siècles évanouis :
Là, parlons de sang-froid. [8] Catholicon : mélange de séné et de rhubarbe que l’on considérait comme un remède universel, et que l’on faisait simple ou double. Complément pédagogique ARGAN.- C’est pour moi que je lui donne ce médecin ; et une fille de bon naturel doit être ravie d’épouser ce qui est utile à la santé de son père. Les didascalies son des indications de mise en scène, elles se divisent en trois catégories : les didascalies initiales, internes et externes. . Il mio cor libero.
J. RACINE, Britannicus, II, 3, 1669
Il n’est point d’assez docte voix, Cela est plaisant, oui, ce mot de mariage. ARCHERS, passant dans la rue, accourent Le Malade imaginaire Allons donc, continuez. Tenez, Messieurs, voilà six pistoles que je vous donne. ARGAN.- Hé bien, c’est le neveu de Monsieur Purgon, qui est le fils de son beau-frère le médecin, Monsieur Diafoirus ; et ce fils s’appelle Thomas Diafoirus, et non pas Cléante ; et nous avons conclu ce mariage-là ce matin, Monsieur Purgon, Monsieur Fleurant et moi, et demain ce gendre prétendu doit m’être amené par son père. Ils dansent tous en réjouissance de l’argent qu’ils ont reçu. L’affreuse obscurité de la nue enflammée, TOINETTE.- Et moi je la déshériterai, si elle vous obéit. LOUIS offre à vos chansons Vingt et trente sols. ARGAN.- Je n’ai point encore vu la personne ; mais on m’a dit que j’en serais content, et toi aussi. Digues, châteaux, villes, et bois
Tout Moli re - Le Malade imaginaire - … Voici un r sum sc ne par sc ne du Malade imaginaire de Moli re Le Malade Imaginaire – Acte I Sc ne 1 Argan, seul sur sc ne, compte l’argent qu’il doit le malade imaginaire Analyse de la pi ce PROLOGUE Des bergers et berg res chantent la louange de Louis XIV ACTE 1. Et tous ces fameux demi-dieux, Quelle nouvelle parmi nous, TOINETTE.- Je m’en doute assez, de notre jeune amant ; car c’est sur lui depuis six jours que roulent tous nos entretiens ; et vous n’êtes point bien si vous n’en parlez à toute heure. Che mi figura TOINETTE.- Querellez tout votre soûl, je le veux bien. Dix Sols, Monsieur Fleurant. BÉLINE.- Hélas !
La représentation s’ouvre donc par le ballet, dans un décor champêtre où bergers, bergères et dieux mythologiques célèbrent la gloire de Louis XIV, de retour de la…. Toinette, si celui-là me trompe, je ne croirai de ma vie aucun homme. ANGÉLIQUE.- Regarde-moi [16] Le texte porte : Regardez-moi. BÉLINE.- Mon Dieu, mon fils, il n’y a point de serviteurs, et de servantes qui n’aient leurs défauts. En prison vite, en prison. Vostra pietà mi scemerà il martoro. Drelin, drelin, drelin ; voilà qui est pitoyable ! Les didascalies initiales sont écrites en caractères romains pour…. BÉLINE.- Il n’y a pas grand mal à cela, et je trouve qu’elle a raison. Nous étudierons ainsi les extraits suivants : Le monologue d’Argan (Acte 1, scène 1) L’hypocondrie d’Argan (Acte 2, scène 6) L’aveuglement d’Argan (Acte 3, scène … Laissons, laissons là sa gloire analyse linéaire le malade imaginaire acte 1 scène 1. [5] Jetons : on se servait habituellement, pour calculer une somme importante, de jetons de différentes valeurs : six deniers, un sou, cinq sous, dix sous, une livre ou vingt sous, cinq livres, dix livres, vingt livres. ANGÉLIQUE.- Et voudrais-tu que je fusse insensible aux tendres protestations de cette passion ardente qu’il témoigne pour moi ? ARGAN.- Elle ne voulait point consentir à ce mariage, mais je l’ai emporté, et ma parole est donnée. Étape 7
Le second est une fille, Esprit-Madeleine, née en 1665. ARGAN.- Oui, Monsieur ; mais nous serons mieux dans mon petit cabinet. maison Commentaire de texte Le malade imaginaire Acte III scène 5 Le malade imaginaire est une comédie-ballet en trois actes en prose, écrite en 1673. Qui vous l’a dit à vous ?
[14] Çamon : vraiment. [18] Et de tout temps elle a été aheurtée à cela : et elle n’a pas voulu en démordre. ARGAN se met dans sa chaise.- Ô çà, ma fille, je vais vous dire une nouvelle, où peut-être ne vous attendez-vous pas. "Plus dudit jour, une potion anodine [10] Potion anodine : potion propre à calmer les douleurs. In lontananza S’afflige il cuore, É VELYNE A MON
Plin, plan. Se m’uccidete, Le Malade imaginaire Complément pédagogique Étude de l’œuvre Par Luc Bouvier, professeur au cégep de l’Outaouais Collection « Parcours d’une œuvre » Sous la direction de Michel Laurin © 2008, 2002 Groupe Beauchemin, Éditeur Ltée Coordination: Johanne O’Grady Correction d’épreuves : Christine Langevin
Faute d’ennemis. Les Archers danseurs lui donnent des coups de bâtons en cadence. , pour chasser les vents de Monsieur, trente sols." Et faisons aux échos redire mille fois, Sa mère meurt en 1632 alors qu'il n'a que dix ans. BÉLINE.- Hé bien je vous crois, mon ami. Cela n’est pas le mieux du monde à un homme de mon âge : mais qu’y faire ? LOUIS jette plus de terreur. Je ne m’étonne pas, si je ne me porte pas si bien ce mois-ci, que l’autre. Ma femme m’a dit, Monsieur, que vous étiez fort honnête homme, et tout à fait de ses amis ; et je l’ai chargée de vous parler, pour un testament que je veux faire. 18 Acte I, scène 2. "Plus du vingt-septième, une bonne médecine composée pour hâter d’aller, et chasser dehors les mauvaises humeurs de Monsieur, trois livres." TOINETTE.- Elle ne le fera pas, vous dis-je. (Il ne sonne plus, mais il crie.) Accourez, accourez sous ces tendres ormeaux ; Le défunt n'est pas mort ! ARGAN.- Ouais, voici qui est plaisant. Ah Dieu soit loué ! ARGAN.- Tout le regret que j’aurai, si je meurs, mamie, c’est de n’avoir point un enfant de vous. BÉLINE.- Oui, mon ami, si je suis assez malheureuse pour vous perdre... BÉLINE.- Et je suivrai vos pas, pour vous faire connaître la tendresse que j’ai pour vous. Ah ! IMAGINAIRE Molière eut trois enfants avec Armande Béjart. ARGAN.- Ma femme m’avait bien dit, Monsieur, que vous étiez fort habile, et fort honnête homme. Qui doit louer ses exploits.
Access: Login Required. Les Bergers et Bergères [2] Le texte porte seulement : Les Bergères de son côté... Nous corrigeons d’après l’édition de 1734. de son côté font encore de même, après quoi les deux partis se mêlent. Marche LOUIS dans ses exploits.
Ne songez qu’à ses plaisirs. Bell’ingrata, io morirò. Ne sont point à notre pensée, Oh quanto è pazza colei che vi crede. Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, est un dramaturge du XVIIe siècle (1622-1673).