Des agents habilités sont toujours présents, mais leur rôle est de manœuvrer la communication et s’assurer du maintien à la fermeture des signaux encadrants. Châtillon - Montrouge ou entre Montparnasse - Bienvenüe et Place de Clichy sur la ligne 13)[17]. On distingue trois catégories de services provisoires (SP) : L'indicateur ILADS est constitué d'un rond blanc lumineux. L'impossibilité technique d'arrêter les trains en cas de franchissement d'un signal fermé fait garder le principe de la section tampon. Exploitation des transports en Île-de-France, Les blocks à circuits de voie double rail, Les débuts de la signalisation de manœuvre, OCTYS et OURAGAN pour les lignes manuelles, Lignes manuelles et à pilotage automatique, Indicateur d'alimentation en courant de traction, Avertisseur d'alarme hors service (AA HS), Indicateur lumineux d'autorisation de départ de la station (ILADS). Cette complication provoque parfois des ratés de fonctionnement. La solution retenue est le développement d'un système de cantons virtuels avec signalisation en cabine, similaire au système d'aide à la conduite, à l'exploitation et à la maintenance (SACEM) qui équipe la ligne A du RER. Un feu violet, s'il est allumé, ne pourra être franchi en mode manuel sans autorisation du poste de commande centralisé (PCC). Parallèlement, la CMP installe dans chaque station des témoins de franchissement intempestif des signaux fermés, dont les chefs de stations doivent ensuite informer l'encadrement de la ligne pour d'éventuelles sanctions. Cela peut être constaté à proximité de l'aiguillage en sortie de la station Maison Blanche. Ceux-ci équipent les voies utilisées pour effectuer la manœuvre de changement de voies principales dans certains terminus et sont systématiquement précédés d'un répétiteur[11]. Par ailleurs, le doublement des relais est abandonné au cours de cette transformation, les progrès accomplis dans la construction des relais ne le justifiant plus[7]. Ces signaux se présentent sous la forme d’un feu de forme rectangulaire et ne sont pas équipés de repère. Cet indicateur prévient le conducteur de la bonne fermeture des portes palières de la station (portes principales, portes de secours et portes d'extrémités de quai). Les aiguilles sont actionnées via des leviers[6]. Des signaux complémentaires indiquent la position d'un appareil de voie ainsi que son verrouillage[8]. un signal d'espacement est anormalement fermé (signal au feu rouge bien que les conditions d'ouverture soient réalisées) ; un signal d'espacement est anormalement ouvert (signal affichant un feu vert bien que toutes les conditions d'ouverture ne soient pas réalisées). La ligne 1 est totalement ré-équipée en 1924, suivie des lignes 3, 4 et 7 de 1925 à 1927. Le départ sur ordre est susceptible d'être utilisé à des fins de régulation par le régulateur de la ligne en ralentissant un train (stationnement prolongé en station) ou en accélérant un train (stationnement raccourci en station). Lorsqu'il arrive dans une station du parcours disposant de ce boîtier, seule l'une des pendules reste allumée et indique l'heure (en minutes et secondes) à laquelle il aurait dû quitter le terminus d'origine s'il avait roulé à vitesse normale. Lorsqu'un train atteint un canton, la rame court-circuite les deux files de rails. On peut donc la trouver : Les signaux de manœuvre sont repérés à l'aide d'une lettre, qui peut être suivie d'un indice et/ou d’une étoile (symbole « * »), et de deux ou trois feux de forme rectangulaire disposés horizontalement : Les signaux de manœuvre sont commandés par les postes de manœuvre locaux (PML), qui gèrent les positions de garage. Ce problème pousse le Nord-Sud à concevoir un système différent, plus fiable. Si le train précédent se situe dans la section tampon suivant directement la station, le signal en sortie de station présente deux feux rouges, puis un seul feu rouge une fois ce train dans la section suivante. La couleur violette a été préférée à la couleur rouge sur cette ligne automatique afin d'éviter de créer une angoisse chez les passagers qui peuvent être amenés, lorsqu'ils sont positionnés à l'avant du train, à voir le train se diriger à vive allure vers un signal fermé. En 1949, la RATP, reprend l'exploitation du réseau nationalisé. En ligne, dans le cas où ils font également office de signaux d'espacement, ils sont commandés par la circulation des trains. Les signaux se situent en principe à l'entrée et à la sortie de chaque station, ainsi que dans l'interstation, lorsque celle-ci est particulièrement longue[2]. Prenant exemple sur la signalisation Nord-Sud, elle adopte un système de block à circuits de voie double rail. Il peut prendre, selon les cas, deux formes : En tête de certains quais se trouve parfois un boîtier comportant quatre pendules, lettrées A, B, C et D, tel que représenté sur l'illustration au début de cet article. C’est la catégorie la plus utilisée ; on la retrouve dans toutes les grandes stations pourvues de SP, notamment à. rattaché à un signal, il se présente sous la forme d'un carré de diodes affichant le repère de la voie vers laquelle est dirigé le train (par exemple T pour le trottoir) ou 0 si le train effectue une manœuvre 0 (retournement à quai) ; sous forme de tableau rectangulaire, comme aux stations. Sur la ligne 2, la CMP installe un système équivalent, mais avec des signaux fermés (feu rouge) par défaut. L'accord obtenu du service du contrôle des voies ferrées permet l'installation de cette signalisation sur les lignes nouvellement construites. Ces pendules permettent au conducteur de savoir s'il est en avance, à l'heure ou en retard. Hormis le cas spécifique des entrées en station, il impose toujours un canton libre faisant office de tampon entre chaque rame. L'autre rail de roulement est utilisé pour le retour du courant de traction ainsi que pour la signalisation. Consigne de sécurité ferroviaire 08 072 : Maisons-Alfort - Stade, Exploitation de la communication de voies non signalisée (document interne RATP). Les feux restent verts par défaut en l'absence de train[7]. Toutefois, s'inspirant toujours du Nord-Sud, la CMP adopte des signaux d'entrée en station présentant trois feux, permettant une entrée permissive d'une rame pour augmenter le débit de la ligne. Avec ce système de signalisation, la CMP opte, après quelques hésitations, pour un fonctionnement avec signaux normalement ouverts. Ce site est destiné à expliquer les principes complexes de la circulation ferroviaire pour tous ceux qui se demande, comment ça marche. Les anciennes lignes sont ensuite progressivement transformées, en commençant par celles nécessitant un resserrement des intervalles face à l'affluence croissante de voyageurs. Les cookies assurent le bon fonctionnement de notre site Internet. En mars-avril 1955, elle adopte le Code Verlant, devenu une norme internationale, avec la couleur des signaux toujours utilisée aujourd'hui. Le relais n'étant plus alimenté, le signal passe à l'arrêt. Le repère de ce signal comporte un point lumineux[11]. Pour les trains équipés du SAET, seul le canton virtuel est occupé, le reste du canton fixe est considéré comme libre. La CMP se préoccupe très tôt de la signalisation de manœuvre en terminus. Son allumage permet de retenir les trains en station. À la fin de la Première Guerre mondiale, avec l'accroissement du trafic, la CMP cherche à réduire l'intervalle minimum entre les trains. Cet indicateur se retrouve généralement dans les courbes serrées. Sur la ligne 2 Sud (actuelle ligne 6), les sections aériennes sont équipées de sémaphores, similaires à ceux des chemins de fer, le plus souvent positionnés sur des passerelles enjambant les voies[2]. Les signaux protégeant des appareils de voie sont commandés : Dans tous les cas, ils sont systématiquement précédés d'un signal répétiteur présentant deux ou trois indications : un feu vert pour un signal de manœuvre vert, un jaune pour un signal de manœuvre rouge, et deux jaunes pour un signal de manœuvre jaune. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un service provisoire est la conséquence d’une interruption de circulation qui peut être imprévue (incident, mesures de sécurité, avaries matérielles) ou prévue (travaux). Le fonctionnement de la pédale demande en effet une surveillance constante, le fléchissement de la traverse pouvant modifier la position du levier par rapport au rail. Achetez en toute confiance et sécurité sur eBay! Il doit s’arrêter devant chaque signal d’espacement douteux ou fermé, qu’il est autorisé à franchir. Economisez avec notre option de livraison gratuite. C'est en 1911, à l'entrée de la station Louis-Blanc, que l'on installe le premier aiguillage motorisé automatique. Dans ce système, la voie est découpée en cantons isolés, constituant autant de circuits de voie. Cela permet des optimisations permettant la réduction de l'espacement entre les trains. Le système est expérimenté sur la ligne 9 à partir de novembre 1922, lors de sa mise en service entre Exelmans et Trocadéro. Les blocks automatiques Métro sont composés de deux feux verticaux à lentilles, dont seulement le feu supérieur est actif, l'autre étant là en secours. Signalisation Jouef pour modélisme ferroviaire à l'échelle HO - Achetez une variété de produits à prix abordables sur eBay. avis, Pont tournant, signalisation et caténaires, Faller, maisons de ville et village, commerces, Faller, ponts et accessoires de construction, Commandes digital, analogiques et alimentations, Décodeurs sonores pour locomotives à vapeur, Décodeurs sonores pour locomotives diesel, Décodeurs sonores pour locomotives électrique, Véhicules routier, utilitaire et industriel, Eclairages, Leds, Rubans, Réglettes, Divers. système d'automatisation de l'exploitation des trains, Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris, Société du chemin de fer électrique souterrain Nord-Sud de Paris, Système d'automatisation de l'exploitation des trains, Systèmes de contrôle commande des trains du métro de Paris, système d'aide à la conduite, à l'exploitation et à la maintenance, La signalisation ferroviaire du métro de Paris, Le Système d'Automatisation de l'Exploitation des Trains (SAET) de Météor, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Signalisation_ferroviaire_du_métro_de_Paris&oldid=179207150, Article manquant de références depuis juillet 2020, Article manquant de références/Liste complète, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Portail:Transports en Île-de-France/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Les signaux permanents d'arrêt, que l’on trouve à proximité de zones de manœuvres, qu’elles soient en ligne ou dans un terminus, ont pour objet de protéger des obstacles, en particulier, aux extrémités des voies en impasse ou d'interdire certains itinéraires. Les rails de roulement assurent le retour du courant de traction : pour cette raison, les joints isolés sont shuntés par des connexions inductives, qui laissent passer le courant continu mais non le courant alternatif[5]. En cas de non-respect de la signalisation par un train en conduite manuelle, celui-ci est sanctionné par le système de répétition ponctuel des signaux[10]. Le block Hall comme le block Métro sont des systèmes à impulsion de courant, exigeant l'autoalimentation de relais. Lors du renouvellement de la signalisation de la ligne, dû au prolongement au nord vers Mairie de Saint-Ouen, les signaux ont repris leurs couleurs habituelles, à savoir vert/rouge. La signalisation de la ligne doit permettre à la fois la circulation de trains automatiques et de trains en conduite manuelle, la RATP pensant alors à l'utilisation du SAET pour l'automatisation de lignes manuelles existantes[9]. Sur les lignes automatiques, comme la ligne 14, le cantonnement conçu pour le SAET superpose à un découpage classique en cantons fixes, protégés par une signalisation latérale, un second découpage en cantons dits « virtuels », utilisés par les trains automatiques. Si ce système s'inspire directement du Nord-Sud, il abandonne en revanche l'alimentation des relais par piles, ceux-ci étant alimentés par un courant alternatif de 25 périodes. Cette indication est complétée par deux indicateurs : « DEPART » et « QUAI 1 » ou « QUAI 2 », à éclairage fixe, lorsque le changement de voies est effectué en amont du quai où arrive le train. Le système Hall équipe les lignes 1, 2 et 3 avant d'être abandonné en raison de son fonctionnement jugé délicat, peu fiable et onéreux, notamment en raison de la présence d'éléments mécaniques fragiles et difficiles à régler. Les feux verts indiquant une voie libre avec ralentissement sont remplacés par des feux jaune-orangé et les feux blancs de voies libres laissent place à des feux verts, empêchant ainsi toute confusion avec un éclairage ne faisant pas partie de la signalisation. Achetez en toute confiance et sécurité sur eBay! Les trains automatiques ne tiennent pas compte de la signalisation latérale. non signalisées : aucun signal ne protège les manœuvres, ce qui implique que des agents habilités soient présents pour poser des signaux d’arrêts à main, et pour manœuvrer l’appareil de voie. De par sa nature, on ne trouve cet indicateur que dans les stations pourvues de façades de quai, c'est-à-dire les stations des lignes automatiques (ex. Un feu vert accompagné d'un tableau indicateur de vitesse autorise les trains à pénétrer en station à vitesse réduite dès que le train précédent a dégagé le signal de sortie de la station. Certaines interstations ne possèdent pas de signaux I, mais juste un signal de sortie et d'entrée. Cette sonnerie ne peut être arrêtée que par le biais d'un interrupteur, placé dans un coffret plombé, actionné par le chef de station[2]. Le feu est rouge par défaut et lorsque la voie est libre, un feu blanc s'allume devant le feu rouge masquant ce dernier et indiquant ainsi la voie libre. Le système Hall est finalement supprimé et les feux verts se muent en feux rouges d'arrêt absolu, qui ne sont franchissables que sur un ordre écrit du chef de train, à une vitesse maximale de 10 km/h et uniquement à titre exceptionnel[2]. Un nouveau montage est en conséquence réalisé, où chaque compartiment des signaux de block est affecté à une couleur déterminée : le feu vert se positionne en haut, et le rouge en bas. On trouve également des signaux dits « à déblocage anticipé ». stations de la ligne 14) et stations des lignes manuelles pourvues de portes palières (ex. Les signaux Hall sont composés de deux feux : Le principe du système Hall, peu différent de celui que nous connaissons aujourd'hui, repose sur la protection des trains par deux signaux à l'arrêt encadrant une section (canton) tampon.