Ainsi Mickey Mouse et Bugs Bunny apparaissent dans une scène mémorable de chute d'un immeuble, et Donald Duck et Daffy Duck dans un duo de piano « toni-tuant ». Ces points sont dilués selon Grant par l'ambiance festive ou hilare générale[5]. La solution est trouvée par la nouvelle direction, une coproduction avec Steven Spielberg[13]. Zemeckis est de nouveau embauché en 1985 pour réaliser le film en raison du succès de À la poursuite du diamant vert (1984) et Retour vers le futur[11],[17]. Après son discours, DeMort glisse et s'effondre sur le sol, ce qui fait hurler de rire les fouines. Roger le supplie de l'aider tant et si bien que Valiant finit par accepter. Qui veut la peau de Roger Rabbit est un projet ambitieux pour le studio Disney qui à la fois produit le film sous le label Touchstone Pictures et s'associe à Amblin Entertainment, le studio de Steven Spielberg[29]. Le studio Disney est convaincu par ce nouveau script et engage Alan Menken pour composer cinq chansons pour le film qui offre ses services comme producteur exécutif[73]. Sa femme Betty ajoute que le département Encre et Peinture était composé essentiellement de femmes, plus sensibles au sujet et qui, dans de telles situations, auraient averti Walt Disney ou leur superviseur, Hazel Sewell, sœur de la fille adoptive de Walt[70]. Les premiers tests de Who Discovered Roger Rabbit sont réalisés courant 1998 par Walt Disney Animation Florida et produisent un mélange d'animation, d'images de synthèse et de prises de vues réelles mais qui ne satisfait par la direction de Disney[73]. Leonard Maltin note que durant la période, le studio estompe à plusieurs reprises les différences entre ses labels et que ce projet est un important coup de dé pour le studio mais aussi pour Spielberg, alors vu par certains critiques comme le nouveau Walt Disney[29]. Qui veut la peau de Roger Rabbit[NB 1] (Who Framed Roger Rabbit) est un film américain réalisé par Robert Zemeckis, coproduit par Touchstone (filiale de Walt Disney Pictures), Amblin Entertainment et Silver Screen Partners et sorti en 1988. Scénario de Jeffrey Price et Peter S. Seaman, intitulé, meilleur acteur dans un film musical ou une comédie, The Encyclopedia of Walt Disney's Animated Characters, Mouse Under Glass - Secrets of Disney Animation and Theme parks, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, Disney's Art of Animation : From Mickey Mouse to Beauty and the Beast, The Great GM Conspiracy Legend - GM and the Red Cars, Mouse Tracks: The Story of Walt Disney Records, « Faux raccords 80's avec Richard Darbois », Park Photos - Pleasure Island and Downtown Disney Marketplace, Centre national du cinéma et de l'image animée, Dingo et Max 2 : Les Sportifs de l'extrême, La Belle et le Clochard 2 : L'Appel de la rue, Le Bossu de Notre-Dame 2 : Le Secret de Quasimodo, Les 101 Dalmatiens 2 : Sur la trace des héros, Mickey, Donald, Dingo : Les Trois Mousquetaires. La coach de fitness Monica Brant invite ses lecteurs à pratiquer ce mouvement pour tester son activité physique[54] et Michael Kelley l'évoque dans la dédicace de son livre sur le calcul mental[55]. Alors que la police et les Toons arrivent sur place et découvrent la vérité, Valiant s'aperçoit que le papier sur lequel Roger a écrit un poème d'amour à Jessica est en fait le testament d'Acme, écrit à l'encre invisible. Sauf mention contraire, les informations proviennent des sources suivantes : John Grant[1] et IMDb[2]. Sur ces paroles, il laisse l'exécution aux soins des fouines et se retire momentanément. Zemeckis cherche alors une personne pour la partie animation et rencontre à Londres un Canadien installé en Angleterre, Richard Williams ayant à son actif A Christmas Carol (1971) et Quand la panthère rose s'emmêle (1976)[13]. Grant écrit que l'euphorie éprouvée pour le film provient de plusieurs éléments comme le scénario qui évoque les détectives de Raymond Chandler, Leigh Brackett, Ross Macdonald ou James M. Cain[5]. Robert Zemeckis, Jeffrey Price and Peter S. Seaman, Ken Ralston, Frank Marshall, Steve Starkey, Commentaire audio, Disque 1 de l'édition Collector du DVD, 2003, Walt Disney Studios Home Entertainment. Ces accessoires ont en fait été imprimés avant la validation du design final. (1981) de Gary K. Wolf, peu de temps après sa sortie[7]. En 1985, avec sa récente nomination comme PDG de la société renommée Walt Disney Company, Michael Eisner modifie le projet. Graphiquement elles sont similaires aux fouines du moyen métrage La Mare aux grenouilles issu du film Le Crapaud et le Maître d'école (1949)[11]. Pour cette attraction, l'imagineer Tony Baxter s'est inspiré d'une attraction des Jardins de Tivoli à base de godets tournant[46]. En décembre 2018, tout en faisant la promotion de son dernier film, Bienvenue à Marwen, et à l'occasion du 30e anniversaire de Roger Rabbit, Zemeckis a répété dans une interview avec Yahoo! Juste après cette découverte, Valiant découvre que Roger, poursuivi par les Fouines, agents du juge DeMort, s'est précipité et caché chez lui pour échapper à la police. Mais avant que Valiant n'ait le temps de libérer Roger et Jessica, le juge DeMort en personne revient. L'un des effets les plus difficiles du film concerne la robe de Jessica Rabbit dans la scène du club de jazz en raison des paillettes réfléchissantes et qui a nécessité un effet optique créé en filtrant la lumière au travers d'un sac plastique griffé par de la paille de fer[9]. Spielberg ne s'investit pas dans le projet en raison de la création de DreamWorks SKG mais ses associés Frank Marshall et Kathleen Kennedy conservent leurs rôles de producteurs. Ils habitent à Toonville, une zone adjacente à Hollywood, et se déplacent régulièrement chez les humains pour tourner des dessins animés. La production est relancée lorsque le budget prévu descend à 29,6 millions d'USD, ce qui reste à l'époque le film d'animation le plus cher[14]. Le film a connu plusieurs titres avant de devenir Qui veut la peau de Roger Rabbit dont[20] Plusieurs attractions furent envisagées dont un voyage dans Toontown proche des scènes du film Qui veut la peau de Roger Rabbit[46]. Les réalisateurs sortent de la réunion avec de nouveaux objectifs dont celui de finir le film pour l'automne 1988[35]. De même, Jessica Rabbit, lorsqu'elle sort du taxi, fait voler sa robe et permet de voir dans trois images successives qu'elle ne porte pas de sous-vêtements[67]. Trois courts métrages sont aussi produits par Disney et Amblin[47], premiers courts métrages diffusés au cinéma depuis la sortie de Goofy's Freeway Troubles en 1965. Comme le fait remarquer Jean-Louis Leutrat[25], ce produit/terme est utilisé un peu en hommage à la Silly Symphony Les Trois Petits Cochons (1933) dans laquelle à la fin du film, le cochon pratique déverse un bidon de Turpentine (essence de térébenthine) dans le chaudron du foyer pour empêcher le loup de revenir. Variety cite comme exemple des images scandaleuses avec les animaux de la forêt dans Blanche-Neige et les Sept Nains (1937)[70]. Un second test est réalisé totalement en images de synthèse mais la facture du film aurait dépassé les 100 millions d'USD et le projet fut donc annulé par Michael Eisner[73]. Des mannequins en plastique de Roger Rabbit, Baby Herman et des fouines ont été utilisés pour figurer les personnages animés durant les répétitions afin d'habituer les acteurs à diriger correctement leurs regards lors des prises avec des personnages imaginaires[27]. Il a également déclaré que la suite mettrait en vedette un "Bob Hoskins numérique", puisque Eddie Valiant reviendrait sous une "forme fantôme". Après que Daffy demande ce que dit Donald, le canard de Disney insulterait celui de Warner[67] de « goddamn stupid nigger » (« sacré stupide nègre ») mais le script indique « doggone stubborn nitwit » (« imbécile zut têtu »)[68],[69]. Dans la scène du nightclub, Eddie devait interroger longuement Bébé Herman qui versait les martinis dans son biberon mais pour des raisons de budget la séquence fut réduite à une question avec Bébé Herman dans son landau[22]. En raison des négociations alors inachevées entre Disney et les autres studios d'animation, les scénaristes ont inclus des personnages qui ont dû être supprimés, faute d'accord sur les droits d'auteurs comme Heckle et Jeckle, Krazy Kat, Casse-noisettes, Félix le Chat et des caricatures d'Humphrey Bogart et Clark Gable[11]. » Le studio organise une campagne nuancée pour dissocier le nom Disney du film mais cela ne fonctionne pas et dès le 27 juin 1988, Newsweek titre simplement « Spielberg et Disney prennent un pari à 45 millions d'USD[29]. Les allusions sexuelles sont majoritairement orientées vers Jessica Rabbit comme dans la scène du nightclub fortement inspirée par Le Petit Chaperon rouge (1943) de Tex Avery ou Uncle Tom's Cabaña (1947)[22]. Source : IMDb[91] (sauf mention contraire). Price et Seaman ont à leur actif les dialogues des personnages Cric, Crac et Croc dans les publicités de Rice Krispies et cherchent à se convertir vers le cinéma[6]. En dehors de ces contrats et conditions, aucun studio n'a participé à la production du film Roger Rabbit. Avec la nomination de Spielberg et Zemeckis, Jeffrey Price et Peter S. Seaman reprennent l'écriture du scénario[9]. De retour à son bureau, Valiant rencontre Bébé Herman, l'acolyte de Roger dans ses dessins animés. Bill Murray fut aussi contacté mais en raison de sa méthode de réception des offres, il ne répondit pas et finalement c'est Bob Hoskins qui incarne Eddie Valiant[14]. Dans sa décision de janvier 2004, la Cour d'appel de Californie n'a pas été d'accord, considérant que le témoignage d'expert présenté par Wolf quant à l'utilisation usuelle « des recettes brutes » dans le monde du divertissement pouvait correspondre à une lecture plus large du terme[56]. Parmi les autres « apparitions », citons : En revanche, pour des raisons de droits, la présence de Popeye, Olive, Brutus, Little Lulu, Casper le gentil fantôme, Tom et Jerry et Félix le Chat a été annulée. www.sanslimitesn.com S'informer Pour Informer Le caractère de Roger Rabbit est uniforme tout au long du film alors que Bébé Herman possède une personnalité différente dans ses films et en dehors[28]. À la fin du film, le Juge DeMort révèle son plan de détruire Toontown pour en faire une aire d'autoroute. La solution mise en place avec Silver Screen Partners[12] ne suffit pas et le studio cherche d'autres partenaires. Le film comporte aussi de très nombreux détails qui participent à la création d'une atmosphère, d'un ensemble[5]. Eric Goldberg est alors nommé réalisateur pour l'animation et commence un travail sur l'apparence de Roger Rabbit[73]. Au changement de plan, quand Eddie et Maroon observent l'étendue des dégâts, le trou dans la fenêtre marque lui-aussi la silhouette de Roger. Plusieurs scènes comportent des éléments à caractère sexuel.